Mardi 9 août
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09
/08
/Août
16:57
Ce jour, j'ai la tête dans mon carton ...
Mes pensées sont bucoliques mais ce n'est peut être qu'une " mise en bouche " !
Car sur ces plages désertes ou les dunes permettent " tout " ...
Je sortirai bien de mon carton si j'entendais gronder mon océan !
Promenade au Galon d’Or
Michelet dans « La femme » écrit : « Le parfum sauvage
du pays, sa douceur sévère, le senteur d’amertume vivifiante dont les bruyères sont chargée, les falaises des landes, la flore des dunes.. »
C’est ma Côte de Beauté, c’est mon océan atlantique !... avec mes plages : La Cèpe,
le Galon d’Or, l’Embellie et la Pointe Espagnole, face à l’île d’Oléron.
L’aventure, la découverte, c’est de traverser la forêt pour aller sur les
plages.
En toutes saisons, les promenades sont agréables, mais ma préférée, c’est le printemps au
milieu des genêts en fleurs… sous les pins, dont certains ont plus de cent ans, aux branches si tortueuses que l’on peut se demander si cette croissance bizarre est due aux
vents de la côte.
La nature s’amuse parfois à déformer certains arbres, mais leur force de vie est telle
qu’aucune contrainte ne les arrête de pousser.
Dans les sous-bois où parvient le murmure de la mer, le sol est feutré d’aiguilles de pins sur
lesquels flamboie au printemps, l’or des ajoncs et des genêts.
Les chênes vigoureux grimpant sur les croupes abruptes, prennent possession des coteaux.
Les cistes, les garous, les rouvets ( osyris blancs) , les arbousiers venus des pays
méditerranéens se mêlent aux essences de la région.
En quittant le sous-bois, on marche sur une couche de sable fin qui pénètre les chaussures, on
enfonce chaque pas dans ce sol mouvant ! Il faut être très bien chaussé pour pouvoir avancer et c’est très pénible pour ceux qui le feraient pieds
nus !
Pour avancer dans ce désert de sable gigantesque et magnifique, il convient de s’accrocher, de
prendre son souffle, et de regarder où l’on pose ses pieds : les oyats surgissent partout, et cette fleur sauvage des sables est protégée, elle permet de renforcer la dune.
Un dernier effort, le sommet est proche et là-bas, ce n’est pas un mirage, c’est l’océan
atlantique dans toute sa splendeur, dans toute sa fureur, qui se heurte dans le passage du Pertuis, qui « gronde », qui »rugit », qui « fougue », qui
« tumulte », qui « rage » ! ! ! !
Ecume Océan, bats les plages de ton écume, crache tes vagues sur nous, tu es le plus
beau !
Et…les rieuses chantent et dansent pendant que nos yeux se perdent dans nos
rêves…
Rouvet blanc dont les fruits sont comestibles.
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