L’orage peut bien gronder

J’entends au loin tous les bruits sourds de la ville

Toi, tu dors, tu te reposes détendu, tranquille.

Le martèlement du marteau-piqueur, là-bas

N’altère pas cette paix ancrée tout au fond de moi.

L’orage peut bien gronder, la foudre sur nous tomber

Rien en cet instant béni ne saurait me perturber.

Je t’observe, je te dévore des yeux, je voudrais mes crayons

Pour croquer ton corps, le coucher sur mon grain torchon.
J’aimerais l’esquisser, le lover, le câliner, le mignarder

Faire naître sous mes doigts, la douceur de ta peau de soie

Rendre hommage aux courbes de ton corps, ce doux-palpé

Pour enivrer mon regard encore, aux lendemains sans toi.

J’adore toucher la douceur de ta peau si blanche

Mes mains s’égarent sur ton cou, s’attardent sur tes hanches

Mes lèvres se posent, en effleurent la moindre parcelle

Mes cheveux glissent en caresses, en battements d’ailes

Petits attouchements sans parole, minutes de tendresse

Fragments d’étoiles d’or de mon cœur de maîtresse.

Alors, l’orage peut bien gronder, la foudre sur nous tomber !

Le temps est suspendu, Mon Amour ?

Réveille-toi, je veux t’AIMER ! !

P'tit Martin